Je suis arrivé au Venezuela en 1991 poussé par le désir de me créer une nouvelle identité. Laquelle est devenue tangible en la personne d’une charmante jeune femme andine, qui est mon épouse depuis 1992, ce qui a marqué le début d’un nouveau chapitre dans notre histoire personnelle.
A partir de ce moment-là , nous avons décidé de mettre en œuvre un projet d’envergure orienté vers le tourisme d’aventure dans la vaste plaine vénézuélienne, lequel projet, les années passant, a suscité un désir toujours plus grand de le conduire jusqu’à sa finalisation, focalisant ainsi, en définitive le rêve, le but de ma vie.
Je suis né en Italie le 4 Juillet 1947 à Stiava, un petit village dans les environs de Viareggio au cœur de la belle Toscane en des temps difficiles, mais pleins de désir de futur. J’ai grandi rapidement. Certains disent que c’était un autre temps. A seulement dix ans, j’ai commencé à travailler avec mon père dans le bâtiment. Plus tard, j’ai complété mes acquis en étudiant et ce, avec grand succès. Je me suis marié jeune, à vingt ans et j’ai eu quatre enfants. J’ai réalisé presque tous mes rêves cherchant à garder toujours les pieds sur terre mais laissant toutefois ma tête plâner dans les nuages.
Morale et lumière ont été le fil conducteur de ma vie. Nombreux sans doute sont ceux qui penseront que le résultat d’un tel choix m’aura fait vivre dans une grisaille obscure et étouffante qu’alors qu’au contraire pour moi, ce fut d’une couleur brillante et d’un intérêt croissant et ce, aujourd’hui encore.
J’ai vécu et travaillé à mon compte pendant de nombreuses années à Milan, six ans en Allemagne, deux en Autriche, un au Kenya, vingt-et-une saisons d’été à Ibiza et dix-huit saisons d’hiver au Vénézuela, où je suis devenu vénézuélien pour être tombé amoureux, non seulement de ma femme, mais aussi de cette énorme beauté naturelle qu’est ce Pays et de sa diversité.
En 1992, je me suis marié à San Cristobal et immédiatement ce fut l’amour : le Vénézuela est devenu le lieu où, enfin, je pouvais mettre en oeuvre le rêve de ma vie, impossible à réaliser jusqu’à cette date en Europe à cause de conditions essentiellement économiques mais aussi administratives. Aujourd’hui, seize ans après, le rêve de ma vie se poursuit avec une ferveur plus grande que jamais, et même si sa réalisation est encore loin d’arriver à son terme, il est suffisamment avancé pour que nous puissions bientôt en ouvrir une partie qui est sur le point d’être terminée.
Mon rêve s’appelle - CASA DE CAMPO - EL ENCANTO DEL RIO. Il est né à Ibiza où pendant de nombreuses années, j’ai fait des pizzas et des pâtes pour à peu près la “moitié du monde” dans un petit local à Santa Eulalia del Rio, qui en vingt ans m’a rendu célèbre, avec un nom caractéristique - OVER THE TOP - destiné à ceux qui souhaitaient “m’identifier”.
Dans l’état de Barinas, le long du fleuve Pagüey, nous avons acheté trois hectares de terrain afin d’y édifier notre complexe touristique attentifs à construire tout ce qui est nécessaire d’offrir à nos futures visiteurs, le confort maximum.
Porter le projet là où il se trouve actuellement nous a coûté de nombreuses privations et beaucoup d’abnégation. Il est beau et il prend forme encore mieux qu’on ne le pensait. De toutes parts, on commence à voir l’amour porter ses fruits ce qui nous galvanise pour ce que nous avons en tête, toujours plus, chaque jour qui passe. Dans tout ceci, il y a quelques notes discordantes qui, heureusement, peuvent être résolues. Mais le temps qui passe inexorablement, mon âge, la crise mondiale qui sévit et qui j’espère ne viendra pas toucher avec force le Vénézuela me contraignent à demander de l’aide à qui se sent en phase avec mon projet et les sentiments que je cherche à transmettre.
Le complexe est grand. L’aventure est belle et sûre.
Cette saison espagnole se termine et pour nous ce sera la dernière. Nous avons pris cette décision afin de pouvoir nous consacrer à temps plein au projet, pour pouvoir le terminer enfin, en ouvrir une partie et jouir de ce que nous croyons fermement que le Vénézuela peut nous offrir.
Nous sommes situés à 28 kms au sud de Barinas direction San Cristobal - Bogota, au pont du fleuve Pagüey côté est. A proximité, au cours de ces dernières années, ont été construites plus de sept stations balnéaires, plus ou moins informelles, qui attirent chaque week-end et durant les fêtes, des milliers de touristes nationaux à la recherche de la fraîcheur. Un établissement comme le mien n’existe pas encore et tous attendent que j’ouvre afin d’associer boom économique et développement de la zone. Après 20 ans, je suis encore un pionnier et dans les alentours, dans un rayon de 30 kms d’autres pionniers allemands, suisses, français, etc. connaissent déjà un franc succès avec des activités moins “contraignantes”, mais qui attirent de nombreux touristes comme rafting, kayak, canoë extrême, pêche au paon et une quantité d’autres attractions dans un environnement naturel, comme des visites à des fermes possédant d’immenses terrains - véritables réservoirs de faune et flore incroyables -, de longues promenades à cheval dans d’immenses prairies en compagnie d’authentiques cow-boys durant les transhumances variées et répétées à travers de grandes propriétés foncières vastes comme des régions où l’on peut vivre d’authentiques safaris avec des animaux à n’en plus finir qui, surtout, ne se cachent pas.
Le complexe comprend 62 demi suites, une discothèque qui, avec ses salons attenants, atteint une superficie de 3500 m2. Nous serons équipés de tous les services connus : 4 piscines et un grand escalier qui mène au fleuve dans un cadre tropical unique riche de nombreux types de palmiers, cocotiers et tant d’autres espèces, 5 bars, 2 restaurants, terrains de tennis, etc.
Ceci étant, la partie la plus intéressante est ce qui se trouve tout autour et je suis certain que les européens comme moi, amoureux de la nature exotique, diraient une fois venus chez moi, que si effectivement le paradis existe, il peut très bien attendre.
Nous sommes aux pieds des monts Andins avec d’un côté la plaine incontaminée qui arrive jusqu’à l’Amazonie vénézuélienne et colombienne et du côté opposé, les Andes avec vue, juste devant nous, sur le mont le plus haut, l’emblême du Vénézuéla, le Mont Bolivar (5008 mètres d’altitude) que l’on rejoint depuis Merida par le téléphérique le plus haut du monde.
Laissant derrière soi 40 degrés, en moins de deux heures, on arrive au Parc National Sierra Nevada pour trouver là en altitude une température qui va de 0 à plus 10 degrés, donnant ainsi le sentiment d’avoir changé de saison. Les paysages autour de nous sont innombrables et tous très fascinants.
Dans le futur, je prendrai soin d’ajouter plus de données mais en attendant, je serais content de répondre à toute demande inhérente à ma proposition ou concernant le Vénézuéla.
Si quelqu’un est intéressé et désire en savoir davantage dans le but de participer, à mes côtés, à la réalisation de mon rêve, qui je suis certain est aussi le rêve d’un nombre toujours plus grand de personnes qui désirent se donner une possibilité de sortir un peu des engrenages qui le broient, qu’il communique avec moi par l’intermédiaire de mon blog ou directement en utilisant mon email personnel : pagueygy@hotmail.com
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